PROJECTION DIAPORAMA DIMANCHE 20 NOVEMBRE 2011

A MONTFARVILLE 15 H SALLE MUNICIPALE

L'ILE DE LA REUNION, L' ILE MAURICE PAR MONIQUE CALLE
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VOYAGE DANS L'ILE DE LA REUNION ET DE MAURICE


Minuscule archipel du sud-ouest de l'océan indien, situé à quelques centaines de kilomètres de Madagascar, les Iles Mascareignes englobent l'Ile de la Réunion ( Ile Bourbon ) l'Ile Maurice ( Ile de France ) et les îlots Rodrigues et Cargados sous les tropiques du capricorne.

Aujourd'hui Monique Calle va vous emmener à la découverte de ces deux îles….

Née d'un mariage brutal entre la mer et le feu, il y a quelques millions d'années, l'Ile de la Réunion est un ensemble de volcans (éteints pour la plupart ou bien actif, comme le Piton de la Fournaise, aux manifestations fréquentes et spectaculaires) plongeant dans l'eau, où le rivage ne correspond pas vraiment au cliché classique de paradis tropical : on trouve bien sûr des plages ( de sable noir volcanique, souvent dangereuses ) des cocotiers, des lagons aux couleurs séduisantes et des couchers de soleil féeriques mais on se rend dans ce magnifique département français du bout du monde ( à plus de 9000 km de paris ) pour profiter, au fil des kilomètres de sentiers de randonnées, de l'intensité des paysages, de celles des effluves qui parfument cette île enchanteresse. Faire le tour de l'île en voiture, par la route littorale de 207 km ( mais où les embouteillages, dès six heures du matin, n'ont rien à envier à ceux du périphérique parisien ! ) ne demande guère plus de 2 à 3 heures.

En revanche, il faut des jours voire des semaines, pour explorer cirques et canyons de l'île, s'enivrer des fleurs et plantes qui la couvrent ( géraniums, vétivers ) bananiers, goyaviers, papayers, vanilliers, poivriers, bougainvillées etc… ) ou se rafraîchir au pied des cascades qui dégoulinent de ses falaises.
Vierge et inhabitée lors de sa découverte, au XVIIIe siècle mais déjà connue, dès le XIV, des navigateurs arabes installés aux Comores et à Madagascar, l'île s'est enrichie, depuis, de populations européennes, indiennes, malgaches, africaines, chinoises ou indonésiennes.
Ce brassage ethnique lui donne une pluri-culture originale, qui se retrouve, bien sûr, dans le métissage physique de ses habitants mais aussi dans des fêtes religieuses et cultes célébrés, s'ajoute à la beauté naturelle des lieux et augmente le potentiel gastronomique des amateurs de cuisine originale, insolite, arrosée du " ti-rhum " traditionnel généreusement offert au " métro "de passage pour tester sa capacité d'absorption !!!

D'abord appelée Dina Margabim par ses premiers découvreurs, l'île changea plusieurs fois de nom : en 1516, un portugais, Péro de Mascaheras, de retour des Indes, aurait baptisé de son nom l'archipel " Mascareignes " puis d'autres s'intéressèrent à ce paradis terrestre qui s'appellera Mascareignes en 1642 puis Bourbon en 1665. Vingt colons débarquèrent et, en 1686, l'île compta 260 ha, avec St Paul pour capitale. Son économie se développera avec les premières plantations de café en 1715 et l'arrivée d'esclaves d'Afrique. En 1734, Bourbon et Maurice furent placées sous l'autorité du gouverneur Mahé de la Bourdonnais, qui prendra St Denis pour capitale. En 1793, Bourbon deviendra réunion. Les problèmes nés entre la gestion de la Compagnie des Indes et les colons provoquèrent la ruine de certains qui, appauvris, ruinés, tenteront de survivre dans les " hauts " ( collines ou cirques ) où ils côtoieront parfois des esclaves " marrons ", enfuis des grandes propriétés des " bas ". En 1803, l'île devient Bonaparte, est occupée par les anglais, reprend le nom de Bourbon et s'oriente vers la culture de la canne à sucre, qui nécessite une main d'œuvre importante " tamouls et indiens arrivent en masse ". En 1848, les plantations sont victimes de maladies, le choléra frappe les habitants. L'île s'appauvrit, perd la moiti é de la production qui a fait sa richesse. Face à la crise, on diversifie les cultures : vanille, manioc, géranium, vétiver, yang - yang. La 1ère liaison aérienne se fait avec la métropole en 1929 et en 1946, l'île devient département français.

L'Ile Maurice était, elle aussi, inhabitée et inexplorée lors de l'arrivée des hollandais en 1598. Ils y introduirent la culture de la canne à sucre, l'élevage des cerfs et décimèrent les forêts d'ébènes, les tortues et le célèbre " dodo ". Les Français baptisèrent l'île " Ile de France ", à leur arrivée en 1715, construisirent routes et hôpitaux avec le gouverneur Mahé de la Bourdonnais. Après la révolution, l'île devint repaire de corsaires, fut le théâtre de batailles navales contre les Anglais sous Napoléon et s'appela " Mauricius " lorsque les vainqueurs s'y installèrent. Après des émeutes en 1968, Maurice devint indépendante. Différente de sa " cousine ", Maurice offre 150 km de sable blond, des plages idéales pour le farniente ou la pêche sportive. L'intérieur est moins tourmenté qu'à la Réunion et la co-existence ethnique moins facile et privilégie le communautarisme.

UN VOYAGE DANS LES DEUX ILES ENCHANTERA LES PLUS EXIGEANTS !