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origine des noms des hameaux et rues


Le nom des hameaux était souvent lié au nom d'une famille installée depuis longtemps (hameau es Pailles, famille Pailles) ou à une logique d'accidents naturels (hameau des Roches, hameau construit sur le granit), le cap, Landemer, La Mare, la Houe(du scandinave "HOU"), ou à un événement difficile à retrouvé.
Le nom des rues suit une logique incontournable puisqu'elle se réfère la plupart du temps au nom des hameaux. Les noms ont été décidés il y a près de 10 ans au conseil municipal. Puis après l'aval de la poste approuvés. Il y eut d'abord une première nomination des rues. Comme la rue des Hougues nommée avant rue Guillaume Fouace, la rue es Pailles nommée avant rue de l'église. Mais de nouvelles constructions, et la restructuration de la poste ont imposé de nouveaux noms.
Autrefois, le postier ou la postière connaissait tous les habitants, du plus jeune aux plus vieux, et il n'était pas important de mettre une adresse exacte sur une enveloppe. Bien que dernièrement, une habitante montfarvillaise nouvellement arrivée reçut une lettre intitulée : Madame XXX, nouvelle arrivante Montfarville 50760. Cependant le facteur ou la factrice est un membre important de la communauté.
Par contre une carte de voeux mit 1 mois pour arriver à son destinataire car il y avait rue de l'église au lieu de rue es Pailles.

Une question : pourquoi n'y a-t-il pas de rue Charles Birette, écrivain de montfarville ?

 

Origine hameau des Pestils ,
rue des Pestils

Il y avait autrefois au début de la rue actuelle, des petits champs (pestils en patois) où paissaient des bêtes particulièrement des cochons.

Origine de la rue des anciennes écoles

Avant appelée rue de la vieille école. Cette école des garçons de 1833. Au début ce n'était qu'un modeste rez de chaussée couvert de paille. En 1849 on y ajouta un étage. L'état accorda une subvention. Des chênes ombrageaient alors la cour de récréation. On les vendit quelques années après. En 1868 on refit en pierre la toiture de l'immeuble. En 1884 on l'agrandit une deuxième fois. En 1911 on construisit un préau. Après la guerre, l'éducation jugea l'école trop vieillotte.



 

Origine du hameau la Bouillonnière
C'était un endroit marécageux. Un ruisseau passe et de nombreuses sources bouillonnaient. C'était très humide, ensuite le fossé a été creusé busé et canalisé.
Il y avait à Montfarville des gens qui faisaient rouir dans ces ruisseaux (le faire mûrir dans l'eau n'obtenir que les filaments) le chanvre et du lin pour le textile. On y confectionnait des cordes et à l'entrée du hameau des roches il y avait une mare où on débarrassait le chanvre de ses impuretés. Ces cordes étaient très prisées pour les bateaux et l'agriculture
Au début du siècle on pouvait partager Montfarville en trois. Les tailleurs de pierre, les agriculteurs et les pêcheurs.
On peut y ajouter les petits artisans et les 14 cafetiers qui faisaient office d'épiceries.

Rue du maire
C'est la première rue qui a portée l'appellation de rue

L'origine du hameau de la mer (une famille La Mer y habitait), bien des vacanciers ont cru arriver à la mer
La rue des Hougues tire son nom de son élévation, toute relative, en zone côtière, par rapport aux terres qui les entourent.
Le Haut-bel, qui devait s'écrire Haut Bail, de ce qui correspond à un boyau ou passage étroit.
La Grandville doit son nom à ses nombreuses maisons

Rue de la Madeleine
L'origine de ce nom vient de la léproserie et de la chapelle sainte Marie-Madeleine y attenant. La lèpre jusqu'au milieu du XXe siècle était incurable. La léproserie de Montfarville fut fondée vers 1200 par un Folliot et quelques seigneurs, anciens croisés, pour les malades de Montfarville, le Vicel, Canteloup, Sainte Geneviève, Barfleur, Gatteville et Valcanville. Elle était située sur l'emplacement de l'ancienne gare. Elle s'étendait sur 3 hectares. L'abbaye de Montebourg en reçut le patronage.En 1565 les biens de la léproserie furent confiés à Olivier de Brix, mais il y avait de moins en moins de malades et au XVIIe siècle, l'immeuble fut abandonné et les biens confiés à l'Hotel Dieu de valognes.Lorsque fut construite la ligne de chemin de fer, en 1882, on retrouva l'emplacement du cimetière quelques ossements .


Origine de la rue des sources

Il y a beaucoup de sources de nappes créatiques comme dans tout Montfarville.
Cette rue était nommée rue Ancreville et au bout de cette rue, de ce chemin un carrefour , nommé autrefois carrefour à chevaux , il se situe sur la commune de Gatteville mais en voici l'histoire racontée par Charles Birette écrivain montfarvillais :
Ce carrefour fut jadis le théâtre d'une singulière bataille.
Cette rue des sources maintenant, " sentier solitaire autrefois était hanté, la nuit venue, par de mystérieux individus métamorphosés en chevaux ou en taureaux. On en parlait dans les veillées. La terreur régnait aux alentours, depuis que certains passants attardés avaient aperçu les fantômes et remarqué leurs allures spéciales. "
A cette époque c'était la bourse ou la vie. Les grands valets en charge d'aller au ravitaillement revenaient du marché ou des foires et passaient par ce carrefour avec leur carrioles attelées de chevaux. Ces fantômes frappaient d'abord sur les chevaux pour les stopper et ensuite dévalisaient les occupants des véhicules.


 

 



" Personne ne se trouvera donc d'assez courageux pour oser les affronter !..piqués au jeu, une demi-douzaine de solides gaillards, grands valets dans les fermes de montfarville, s'entendent et prennent rendez-vous.
A l'heure fixée, par un soir de lune, armés de fouets et de belle humeur, les voici près du carrefour redouté. Ils jouent aux cartes et plaisantent en attendant leurs hôtes. Ceux-ci tardent à se montrer. Hésitent-ils, peut-être. Finalement on les entend hennir et beugler dans le silence nocturne ;et, tout blancs au fond du sentier, apparaissent les formidables animaux.
Alors c'est un terrible combat qui s'engage, au claquement des fouets, avec des clameurs sauvages poussées de part et d'autres. L'un des chevaux manque d'être capturé au moment où il tente de sauter par dessus une barrière ; mais il est arraché par une force invisible des mains du jeune homme qui l'a saisi ; meurtri de coups, l'étrange troupeau se décide à battre en retraite. La victoire demeure aux grands valets intrépides…"

Charles Birette

 

 

 

 

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