MONTF'ART, vie et patrimoine
vous présente

Le Dimanche 13 juillet de 14h à 18h

terrain derrière la mairie

Jeux traditionnels normands et jeux vikings
250 personnes au rendez-vous


Accueil : http://www.decouvrir-montfarville.fr

Règles des jeux

1, 2 , 3, 4, 5 , 6, 7, 8 , 9, 10, 11 , 12, 13 , 14, 15, 16

En route pour le premier challenge Charles Birette


Charles Birette est un poète patoisant bien connu, mais sa notoriété n'a pas atteint beaucoup de Montfarvillais! Charles Birette est né le 18 août 1878 à Montfarville au village de la Bouillonnière, dans une famille de cultivateurs relativement aisés. Il avait un frère et quatre sœurs, dont deux furent religieuses (supérieure de Lambaréné au Gabon ; l'autre au Vatican) ; il étudia au Collège de Valognes. Ordonné prêtre en 1903, il fut envoyé au Canada, puis en Bretagne. Mobilisé comme infirmier, puis professeur de français et de mathématiques à Cherbourg, Agneaux, à Caen après 1926. il décéda à l'hôpital de Dinan le 14 mai 1941. Il est enterré au cimetière de Montfarville.

Bon nombre de ses vers en français ne furent jamais édités.

L'œuvre de Charles Birette comporte trois volets :

D'abord de la poésie française (Le Moine de Saire (décembre 1934), Soir marin (mars 1938), In memoriam (décembre 1938), Zigzags en Normandie (mars 1939), sonnets, et une fantaisie en prose, à caractère patriotique. La colère de Napoléon (octobre 1939)

Ensuite, des travaux, historiques pour la plupart : Pieux souvenir, plaquette consacrée à sa mère ; Contribution à l'histoire de Valognes : de la Préhistoire au Moyen âge (Valognes, Bouchard, 1926) ; Origines du Christianisme en Normandie. Saint-Floxel, martyr vers 303 (1926-27) ; ) de Saint-Floxel, du Xe s. en Cotentin, de Guillaume le Conquérant, de l'invasion de 1346, de la bataille de la Hougue.…)Le Val de Saire illustré.
Le troisième volet, c'est l'œuvre dialectale, essentiellement le volume intitulé Dialecte et Légendes du Val de Saire (Montebourg, imprimerie Foucault, et Paris, Aug. Picard, 1927, in-8°, 160 pages, illustrations de M.-A. Servant)

Aussi il est de notre devoir de faire un travail de mémoire, pour renforcer le lien entre le présent et le passé et quand cela peut se faire dans la bonne humeur, c'est encore mieux !
Aussi Montf'Art vie et Patrimoine et Promotion Culturelle Montfarvillaise organisent en commun un après midi consacré aux jeux normands anciens, qui se déroulera sur le terrain de plein air, derrière le cimetière, le dimanche 13 juillet 2014 partir de 14H
A cette occasion, les deux associations ont invité les pratiquants de jeux normands de la région, regroupés le plus souvent au sein de l'association Tecnor. Mais ils souhaitent aussi bien sûr avoir la participation des montfarvillais, pratiquants ( il y en a quelques-uns uns), ou souhaitant découvrir ou encourager les participants.

Cette après midi sera l'occasion de redécouvrir des jeux qui, l'histoire locale le dit, étaient pratiqués avec assiduité dans le Val de Saire jusque vers 1920, et de façon sporadique encore dans les années 70

Les jeux, encadrés par les membres de Tecnor et des deux associations seront mis à disposition gratuitement, sauf la participation d'un euro pour le challenge Charles Birette récompensant le vainqueur de la "compétition" de jeu de quilles normandes, appelée localement jeu des "trois sœurs".

Les visiteurs de regards d'artistes 4, au mois de janvier 2014 ont pu abondamment s'informer auprès du stand de tournage sur bois d'Yves Lebresne, sur ce jeu dont il a réalisé plusieurs exemplaires, participant ainsi à la renaissance de ce jeu exigeant habileté de la part des joueurs, mais surtout encouragements de la part du public que nous espérons nombreux.


partenariat avec Magène, Tecnor....

La galoche
Un jeu d'adresse

Ce jeu la galoche était un jeu très apprécié dans les milieux ruraux autrefois. Son nom vient de la pièce en forme de gâteau plat. Elle était aussi nommée bouchon appellation mieux connue dans le cotentin.
Matériel : une pie et des sous. Cela se pratiquait sur un terrain ou sur la place du village.

Le terrain
Autrefois, le jeu se pratiquait dans une cour de ferme où la terre battue permettait aux pièces de glisser facilement. Les pièces ne devaient pas buter contre des cailloux. La pie était placé à un endroit parfait. L'un des joueurs marquait son emplacement par une croix qu'il traçait avec son sabot. Puis il mesurait un nombre de pas décidé par l'ensemble des joueurs.

Aujourd'hui tout est empierré, goudronné ou bétonné. Les pièces heurtent souvent maintenant des petits cailloux, cela fait partie maintenant du jeu. .La distance est maintenant de 8m de la pie aux joueurs.

Les pièces
La pièce est aussi appelée palet. C'est un disque assez épais. Autrefois il était en étain, c'était des vieilles cuillères en étain qui étaient coulées dans les couvercles de boîtes de cirage. Il y en avait 2 ou trois et les joueurs se les passaient.
Maintenant elle est en acier sont un peu plus lourde et pèse 400g.elle a la même taille qu'autrefois

La pie
C'est un cylindre de bois de 3 cm de diamètre et de 12 cm de hauteur.
Autrefois les dimensions n'étaient rigoureuses mais comme c'était la même pour tous les joueurs. Le diamètre par contre était toujours le même. Elle venait le plus souvent d'une branche de châtaignier ou d'autres essences d'arbres, ou on sciait les manche de balais de riz ; dans le cotentin elle était désignée par le nom de bouchon ou de but

Les sous
C'était des pièces de monnaie en 1925 les petites pièces trouées étaient des dix centimes, des sous en nickel. Après le seconde guerre mondiale, il fallait sortir des pièces de un franc. Les joueurs aimaient jouer de l'argent, aujourd'hui les sous sont remplacés par des petites rondelles de fer trouées comme les anciens sous. Chacun a 15 jetons peintes d'une année sur l'autre d'une couleur différente pour éviter les tricheries.

Le jeu
Il est défini par son but et les moyens pour y parvenir
Le Principe
Chaque participant posait un seul sou sur la pie.Chacun disposait de deux pièces afin d'abattre la pie et les sous qui étaient en équilibre dessus.

Le règlement
Il y a 3 manches de 20 mn. Au départ de chaque manche, chacun des joueurs détient 15 sous qu'il ne doit pas perdre.
Le nombre de joueurs est délimité à trois par couloir, c'est à dire par pie. A la fin de la deuxième manche un premier classement est établi d'après la quantité de sous acquise par chacun. les trois meilleurs ceux qui ont obtenu le plus de sous jouent ensemble
A la fin de chaque manche, les sous sur la pie sont partagés entre les joueurs qui restent en jeu. La manche terminée, le joueur qui a lancé sa première pièce est autorisé à lancer sa seconde. Un joueur est éliminé lorsqu'il n'a pas plus de sous.
Si un seul joueur reste en jeu, il emporte la totalité des sous

Il y a d'autres types de jeux aussi passionnants sur le territoire normand ; il ne faut pas les oublier et les répertorier et y jouer, témoignage richesse culturelle de la Normandie

 


 

 

Un jeu montfarvillais